La personne qui vit dans le présent est celle qui continue d’avoir confiance et avance en dépit de toute son expérience passée. Une nouvelle personne se présente à elle, elle a d’entrée de jeu une ouverture d’esprit et elle est prête à faire confiance. Elle vit un échec à nouveau, cela n’entrave pas sa capacité d’ouverture, sa confiance, ni sa capacité à continuer à poursuivre son œuvre.

Si vous pensez que cette personne est stupide, qu’elle n’apprend jamais, vous vous trompez.  Les plaisirs et les déceptions ne devraient pas briser ou amplifier la confiance, seul l’état de conscience devrait la guider.

La confiance tout comme l’état d’ouverture d’esprit ne devraient pas se marchander au prix des victoires ou des échecs.  La confiance ne devrait pas être une réaction à la peur, mais un état de conscience qui fait en sorte que ce qui est vécu positivement et ce qui est vécu négativement peuvent nous faire cheminer, il s’agit de deux côtés d’une même médaille.

On ne devrait pas faire confiance parce que nous avons une croyance qui muselle la peur.  On ne devrait pas faire confiance parce que nous avons du plaisir.

Quelle que soit l’expérience qui survient, elle est source d’apprentissage, particulièrement lorsqu’elle suscite une question en lien avec la difficulté de l’accepter ou encore, du mécanisme qui fait en sorte qu’elle semble rester accrochée à nos émotions par ses effets au lieu d’initier un mouvement de lâcher-prise?

Est-ce que nous voulons que nos choix de vie soient soumis aux ballottements des événements? Le phare propage sa lumière par beau temps comme par mauvais temps…

Une chanson de Yann Tiersen – Le phare

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