La forme du regard

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Vent frais sur la figure. Bruits de pas dans les feuilles. Douce lumière qui tombe des grands nuages blancs. Tapis de pervenches et d’anémones étalées sous les grands troncs de la forêt. Pures merveilles…

Capturer cet instant harmonieux. S’insérer dans le courant du temps. Percevoir le battement de l’existence qui passe. La vie est une succession d’instants.

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Pour tirer le meilleur parti des connaissances acquises, pour en extraire toute la richesse, il importe de ne pas s’y habituer trop vite, de se laisser le temps de la surprise et de l’étonnement.

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La question n’est pas de savoir si Dieu existe ou non. Mais plutôt: qui est-Il, et à quoi joue-t-Il?

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La nature est éclatante d’intelligence. Chaque fois que nous inventons une technique nouvelle, nous découvrons qu’elle la maîtrise depuis longtemps et bien mieux que nous.

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Les gens meurent, mais la vie a une façon de continuer comme si de rien n’était. Il faut voir la mort non pas comme un arrêt, mais comme un relais, à l’image du coureur grec qui transmettait la flamme olympique avant de s’écrouler. Notre vie est courte mais notre espèce est de longue durée. Nous portons la responsabilité des maillons dans une chaîne.

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Distinguer le » raisonnable » et le » rationnel ». Le premier inclut l’intuition et l’affectif. Le second n’implique qu’un déroulement correct du processus logique.

Hubert Reeves dans L’espace prend la forme de mon regard

Une pièce musicale Zbigniew Preisner – Hymn of Love

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