Ouverture et pandémie

Cela va bien aller

Pour l’individu qui fait le choix de cesser de lutter avec l’environnement, une chose devient de plus en plus évidente, nous ne pouvons progresser qu’en changeant.

La pandémie en apporte un bel exemple. Les personnes envahies par la peur ont vécu des périodes d’enfer. Par contre, celles qui ont su s’adapter et composer avec la situation ont vécu de bons moments, car ils ont compris la nécessité d’une mutation de leurs esprits et de leurs cœurs.

Sans un changement profond de la manière de concevoir et de vivre permettant ainsi de modifier du coup le regard et l’action au quotidien, les personnes ne peuvent que descendre inexorablement au chaos.

Etty Hillesum, cette jeune femme juive connue pour avoir, pendant la Seconde Guerre mondiale, tenu son journal intime et portée jusqu’à nous, au-delà de sa mort atroce, une vision de la vie à la fois mystique et résiliente malgré sa captivité au cœur d’un camp de concentration Nazi.

En dépit de tout et surtout à cause de tout, notamment la souffrance même, elle a vu dans sa vie la beauté même au cœur de la bêtise humaine. Elle a su ménager une place pour tout, autant les beautés que les laideurs, afin de former une représentation d’ensemble cohérente et viable.

Elle nous a démontré qu’on apprend à composer avec notre environnement, lorsqu’il est impossible de l’adapter, dès que l’on cesse de rejeter la réalité, l’arbitraire disparaît et un sens apparaît.

La félicité de l’humain repose dans l’acceptation des conditions qui ne dépendent pas de nous, cessant de les voir comme une tare. Et surtout, reprendre le contrôle de ce qui dépend de nous, notre capacité d’interagir au quotidien.

Une chanson de Daniel Bélanger – Intouchable et Immortel

Les paroles sur https://laboiteauxparoles.com/titre/70136/intouchable-et-immortel

COPYRIGHT – DROIT D’AUTEUR 2020 – Daniel Jean – Vous pouvez copier ce texte en indiquant la source dandanjean.wordpress.com, SVP ne pas modifier les textes et le contenu sans approbation, merci.

2 réflexions sur “Ouverture et pandémie

  1. Accepter ce que je ne peux changer, avoir le courage de changer ce que je peux changer et avoir la Sagesse d’en connaître la différence. Votre texte me rappelle cette prière de Reynhold Neiburh. Et il n’y a pas de vacances, on en a besoin à chaque jour.

    Aimé par 1 personne

Laisser un commentaire