Quand une partie du nous s’efface

Cela va bien aller

Le débat sur les mesures de distanciation en temps de pandémie soulève des passions, des divisions et des manifestations. Nous avons là un sujet qui heurte nos conceptions de la liberté et de la compassion.

D’une part, nous avons les personnes qui veulent vivre le plus librement possible et ne pas se voir imposer par l’État des choses qu’il ne désire pas. Ils veulent vivre et retrouver le plaisir. Ils veulent reprendre le plus rapidement possible les activités comme avant.

De l’autre, il y a ceux qui pensent à la vulnérabilité des personnes affaiblie par la maladie, l’âge ou leur condition. Ils veulent que nous préservions le plus de liberté possible pour nous maintenir en déconfinement, au prix d’un masque.

Sur le but, les deux groupes se rejoignent, mais les écarts se retrouvent dans la défense des moyens ainsi que dans la place que l’on accorde à l’autre.

Ce débat nous fait perdre de vue qu’une communauté n’a de force et de sens que dans la reconnaissance de l’interdépendance mutuelle entre chaque citoyen. En ne protégeant pas l’autre, je suis en train de diminuer grandement le potentiel de création de solutions que portent les humains pour faire face à la pandémie.

Si nous n’avons pas la solution à la difficulté que nous vivons, c’est donc dire que l’autre peut la détenir. Nous avons le devoir de chercher ensemble des voies de passage où personne n’est exclu afin d’éviter que le je efface une partie du nous, nous rendant plus faible.

Une chanson de Fred Pellerin

Les paroles sur https://genius.com/Fred-pellerin-tenir-debout-lyrics

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