En portant une plus grande attention aux gestes du quotidien, on y découvre son sens sacré. Cela demande de libérer nos gestes des automatismes, pour devenir des gestes conscients de la vie. Ralentir, prendre conscience, quand cela est possible (car il y a des instants qui nous échappent et les 10 tractions l’emportent), pour découvrir l’instant précieux de nos gestes.

Nous pouvons préparer un repas en suivant une recette établie, conçu par un autre et pour ces autres. Il est aussi possible de faire un repas à partir du goût du moment, ce qui est ressenti, le besoin de soutien de notre organisme et l’intuition créatrice.

Faire un repas doit être un acte créatif et manger non pas par rituel, mais dans une action festive ou joyeuse.

Se rendre au travail non pas comme un automate, mais comme une personne consciente de la valeur de sa contribution, si minime soit-elle, capable de savourer son parcours et sa destination.

Nous sommes en vie, c’est un événement en soi. Les plus grands rituels sacrés visent à se renaître à la vie, ici et maintenant. Il est bon de prendre conscience que nous avons la chance de nous éveiller chaque jour.

Le chemin n’est pas seulement un moyen pour atteindre un but ou un objectif.  Le chemin est notre vie, et nos pas, ce que nous avons de plus précieux pour avancer, car chacun de nos pas est le battement de l’histoire de notre vie.

 Et si, avec ce contact avec le présent, nous avions la clé pour franchir la porte sacrée de notre réalisation lorsqu’il sera atteint ? Alors, il ne serait plus pertinent de dire que je suis arrivé, mais bien, que je suis maintenant présent !

Une chanson de Grand Corps Malade et Suzane – Pendant 24 h

Les paroles sur https://genius.com/Grand-corps-malade-pendant-24h-lyrics

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