Nous pouvons passer une vie entière à lutter contre la vie et les fléaux quelle apporte. Il est aussi possible de passer du sentiment d’impuissance à la mutation que suscite l’action directe au sein de notre communauté.

Ce changement de paradigme nous permet d’entrevoir les fléaux et la souffrance humaine qui en découlent comme une occasion d’accueil de la vie, une occasion de devenir plus attentionné, plus humains. C’est la voie de passage des résilients, utiliser l’action pour opérer un retournement.

Les résilients ont compris le sens de l’accompagnement initiatique pour sortir de l’ébranlement intérieur et permettre à la conscience et la compassion de renaître.

Vivre la fragilité de notre humanité et y trouver un sens nous fait mieux comprendre les nuances entre les notions de rite de passage ou d’initiation et de démarche thérapeutique. C’est toute la différence entre l’accueil et la tentative de suppression.

Tout accompagnement vers une acceptation inconditionnelle de la vie reconnaît la vulnérabilité et la souffrance non pas comme des formes différentes de calamité que nous subissons et dont il faut se débarrasser à tout prix, mais bien comme des événements et des occasions de mutation vers une transformation du rapport que l’être humain entretient avec lui-même, avec les autres et avec les temps ou phases de sa vie.

Pour un passant, un mur est un obstacle. Pour le passeur, un mur n’est qu’une forme du chemin.

Une chanson de The Beatles interprétée par Rufus Wainwright – Across The Universe

Les paroles en français sur https://www.lacoccinelle.net/249615-the-beatles-across-the-universe.html

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