Paroles de Khalil Gibran

Le souvenir est un obstacle sur le chemin de l’espoir.

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Le sentiment qui s’affaiblit devient une pensée.

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Les corps sont aux âmes ce que les cendres sont au feu.

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La passion est la moitié de la vie comme l’ennui est la moitié de la mort.

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Le Fort s’épanouit dans la solitude mais le faible y périt et y meurt.

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Je n’ai jamais monté une côte difficile sans atteindre une plaine verte.

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L’amour est un bonheur qui tremble.

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Craindre le diable est, en quelque sorte douter de Dieu.

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J’ai semé mes douleurs au champ de l’endurance, des joies y ont poussées.

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J’ai découvert la magie de la mer après une longue méditation devant les gouttelettes de la rosée.

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Être outrageusement fardé, c’est avouer sa laideur.

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L’ambition est une forme de travail.

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Les longues veillées nous rapprochent des étoiles.

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Que je suis loin des êtres humains lorsque je suis parmi eux ! Et qu’ils sont proches de moi quand je suis loin d’eux !

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Les rapaces ne se mangent pas entre eux.

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Sois patient, car la perplexité est l’origine du savoir.

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La poésie est un éclair et la versification un ordre dans les mots. Il n’est donc pas étrange que la préférence des hommes va à l’ordre qui est à leur portée plutôt qu’à l’éclair qui lui, est loin dans l’espace.

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Le papillon continuera à voler et à se déplacer dans les champs, et la rosée brillera toujours entre les herbes. Même après que les pyramides d’Égypte se soient effacées, et lorsque les tours de New-York n’existeront plus.

Khalil Gibran dans Paroles

Une pièce musicale de Barcelona Gipsy Klezmer Orchestra – Djelem Djelem

Les paroles sur http://welovewords.com/documents/djelem-djelem

2 réflexions sur “Paroles de Khalil Gibran

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