Heureusement, il existe le bonheur. Cet idéal nous permet d’aspirer à une vie parfaite. Durant la quête que nous accomplissons pour l’acquérir, nous traversons le quotidien illusoire.

Mais, ce n’est pas parce que le bonheur arrivera plus tard, qu’il ne nous est pas permis de rêver, de nous donner l’obligation d’être heureux de temps en temps même si nous nous sentons coupables de ne pas y arriver pleinement.

Comment trouver le bonheur avec certitude ? Voilà le défi à réaliser.

La certitude est une forme d’assurance qui nous permet de croire qu’il est possible de sortir du ballottement de l’alternance du vécu humain, ou tantôt nous sommes en amour, puis nous vivons en peine. Tantôt, tout se passe bien, puis tout à coup survient l’imprévisible. Les cycles en alternance sont souvent incompatibles avec notre attente que tout soit figé.

Mais, je dois vous avouer que je suis un peu las de la quête du bonheur et de cette attente d’être certain de le reconnaître.

Et si le quotidien n’était pas illusoire ? Si le présent était dans les faits ouvert ?

Se pourrait-il que les joies et les peines qui défilent dans nos vies en alternances soient des présents qui nous soient offerts pour exister pleinement ?

Et si le bonheur émergeait de l’attention et de la conscience que nous porterions aux changements qui s’opèrent et qui nous permettent d’être en vie et non en attente ?

Les certitudes ne devraient pas servir de balises à une avancée et demeurer des marques d’un passage réussi.

Une chanson de Harmonium – Depuis l’automne

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