Dans notre quête pour trouver le bonheur, nous nous investissons tellement, nous en faisons une affaire personnelle. Cette façon, de rechercher à partir de soi si intensément nous cause davantage de défis et de difficultés.

Nous concevons le bonheur à partir d’une représentation statique. Ainsi, nous estimons que pour l’obtenir, nous devons le désirer, l’interpeller et dès qu’il y a un objet qui, selon nous, représente notre bonheur, nous le saisissons pour le posséder.

D’ailleurs, nous avons souvent la même représentation au regard du bonheur qu’avec l’amour. Et si nous confondons notre besoin de posséder et le besoin de partager, notre désir d’attachement et celui de coexister, nous sommes alors confrontés tôt ou tard à perdre, à laisser partir, et à rompre.

Ce n’est pas en cherchant le bonheur ou l’amour à partir de notre seul point de vue, souvent porteur d’orgueil, d’insécurité et de nos propres besoins que nous créons un espace d’accueil pour deux êtres interdépendants, mais libres. De même, ce n’est pas non plus en refusant toute forme d’engagement que nous y arriverons.

L’amour, tout comme le bonheur demande de décentrer l’attention de soi, de lâcher prise et de concevoir le développement d’être assumé, libre et capable d’apprivoiser notre potentiel à coexister.

Une chanson de Jean-Jacques Goldman – Ensemble

Les paroles sur https://www.lacoccinelle.net/273725.html

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