Nous vivons dans une époque où l’amour se fragilise. Le contexte de la pandémie du Covid-19 en a surement accéléré l’effet.
Nous ramenons l’amour à une relation et les dimensions d’ouverture et de compassion envers l’autre se redéfinissent par la solidarité et l’entraide. Comme s’il s’agissait d’une technique à développer.
Nous vivons dans une ère technologique où la vitrine virtuelle multiplie ses accès, ses interfaces, que ce soient les ordinateurs, les portables, les montres intelligentes ou les assistants vocaux intelligents.
Les mutations de notre époque ne sont plus rapportées par des médias papier avec un peu de recul, mais bien en temps réel et en direct, avec une marge d’erreur grandissante sur le plan de l’interprétation. La mutation de l’amour s’exprime de la même façon en accéléré par des médias sociaux Twitter, Facebook, ou les sites de rencontre. Pour bien se faire valoir, où pour bien paraître, il faut user de supercheries. On utilise une photo avantageuse, une demi-vérité ou un soupçon de mensonge.
Quand la porte du désamour est ouverte, le désir s’en va, mais surtout, nous fragilisons notre regard sur nous et l’amour que nous portons.
La distanciation doit nous protéger d’un risque de santé, mais il faut être vigilant pour ne pas s’éloigner de la tendresse, puis de la connivence pour atteindre la voie de l’indifférence au regard de l’autre.
Si l’amour est fragile, force est de constater que c’est nous qui le devenons. Une prise de conscience de notre condition, sans faux-fuyant, permet de nous redonner notre capacité de se réapproprier notre pouvoir d’agir.
Une chanson de Francis Cabrel – Des Hommes Pareils
Les paroles sur https://www.lacoccinelle.net/297367.html
DanDanJean 