Tout acte de rejet ou de violence est facile à faire. Il s’agit de mobiliser toute notre énergie et de faire un grand coup. L’accueil demande plus de temps et de persévérance.

Encore plus aujourd’hui, avec le contexte de la pandémie, il est de bon ton de s’indigner, de s’opposer et de dire non. On voit même une certaine excitation à le faire, c’est immédiat, stimulant et expulse la tension.

La désobéissance n’est pas nécessairement du même ordre, car elle implique de refuser quelque chose et de proposer une alternative. Par exemple, Gandhi prônait la désobéissance pour lutter contre la stigmatisation et utilisait un mode de vie alternative, la non-violence.

Il n’est pas facile de se soumettre à l’effort de contribuer à une collectivité lorsque les consensus ne sont pas atteints. Il faut trouver l’équilibrer entre critiquer et contribuer.

Pour bien vivre ensemble, il est essentiel de savoir trouver notre équilibre entre notre capacité de supporter les expériences sans subir et savoir jusqu’où ne pas trop refuser et faire subir, ce qui mène à un état de déséquilibre. C’est l’espace de la capacité d’agir.

Tous les êtres humains sont sensibles, et ce malgré les apparences. Notre façon d’accueillir ce qui est, de trouver la bonne façon d’y faire face, de s’adapter ou de réagir déterminera notre qualité de vie et celle de nos communautés, le niveau de stress, et notre paix intérieure.

Une chanson de Francis Cabrel – Des Hommes Pareils

Les paroles sur https://www.lacoccinelle.net/297367.html

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