Il avait depuis longtemps constaté le pouvoir immense que représente la peur. Par elle, on peut instaurer un règne, on peut changer les mentalités et amener les gens à croire à des hérésies.

Il était une sorte de chaman. Il ne guérissait pas le corps des gens, il était une sorte d’entraîneur pour se fortifier devant la peur.

Il n’a jamais été capable de la faire disparaître complètement, mais il se savait capable d’outiller les personnes qu’il aidait à l’affronter.

Il avait vu tellement de fois la peur pousser les personnes vers la crédulité. Pour atteindre cet état, il fallait mettre de l’avant une crainte importante et suggérer l’impossibilité ou l’improbabilité de pouvoir échapper aux risques qui menacent par des moyens connus. C’est alors que ces personnes sont prêtes à se tourner vers les interventions dont ils ne peuvent en vérifier la véracité, des interventions alternatives, voire surnaturelles.

Son rôle était de permettre aux personnes de défaire de la réponse programmée et implantée et de redonner la capacité d’agir à la personne.

Ce personnage apportait un très bel enseignement pour les humains.

Personne n’est à l’abri de la peur.

Nous pouvons tous composer avec.

La réelle capacité de réconfort ne peut venir que de nous.

Les aidants qui nous sont d’une grande utilité sont ceux qui n’ont rien à vendre, à promouvoir, à monnayer ou à contrôler, ils sont avant tout des révélateurs de notre propre potentiel.

J’apprécie la présence de ces chamans, ces changeurs de vie.

Une chanson de Jean-Jacques Goldman – Peur de rien blues

Les paroles sur https://www.lacoccinelle.net/950736.html

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