Une vision matérialiste de la vie, telle que promue par notre société occidentale, fait en sorte que le matériel devient ce qui apporte un sens à la vie. Cette vision ne peut qu’entraîner une vision utilitaire des humains, comme consommateurs, travailleurs, producteurs ou réalisateurs de ce qu’il faut pour être heureux.

La pandémie nous offre une vision de ce qui se passe quand la chaîne de production est entravée. Des humains perdent leurs repères, d’autres ragent parce qu’ils ne peuvent plus consommer comme avant. D’autres prennent conscience que la vie est suffisamment précieuse pour s’imposer des mesures pour préserver tous les humains autour de nous.

On est exactement au même point que le débat sur la pollution.

Et nous risquons de revivre différemment ce point tournant dans notre histoire dans les prochaines années. À moins, de changer d’approche, l’interdépendance nous fera vivre les effets de nos actions.

Il n’est pas question ici de tenter de convertir ou de démontrer en quoi il faut croire, je souhaite juste susciter un temps de réflexion afin de prendre un peu de recul et vérifier quelles sont les bonnes priorités pour chacun. Il serait bon de cesser de souhaiter le mieux et faire concrètement à notre mesure des petits gestes concrets.

Ultimement, qu’est-ce qui compte vraiment ? Est-ce plus de réponses à ses propres besoins de consommation ou plus de sens, d’entraide et de paix dans l’espace collectif que nous habitons ?

Une chanson de Daniel Bélanger – L’échec du matériel

Les paroles sur https://laboiteauxparoles.com/titre/70119/l-echec-du-materiel

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