Ce qui reste

Qui aurait assez de temps pour dessiner toutes les ombres des nuages se déplaçant sur les vagues en mouvement de la mer?

Imaginez la vitesse d’exécution pour réaliser le plus fidèlement possible cette reproduction. Il faudrait une éternité pour réaliser cette œuvre.

Afin de réaliser ce rêve, le moyen le plus sûr serait de faire une photo pour fixer l’image, cesser la multitude de mouvements et ne retenir qu’une perspective qui se cadre dans un espace prédéterminé. Par la suite, il serait possible de peindre cette toile.

Une autre approche consisterait à fixer le ciel et la mer, puis tourner les yeux vers une toile afin de reproduire une interprétation de la sensation captée.

L’essence de l’être ne change pas. Il est au cœur d’une danse cosmique du changement se laissant parfois emporter par le rythme, parfois par l’énergie, mais aucune saison, aucun soubresaut de l’espace et du temps ne peut l’altérer.

Comme le rêveur, qui a l’éveil, laisse les songes à leurs activités, retournant à sa vie, n’investissez pas dans ce qui ne fait que paraître.

Une pièce musicale de Raflum – Wandering Clouds

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