La métamorphose

ImAge feu

Lorsque nous sortons de la ville pour entrer dans la forêt pour vivre une relation étroite avec la nature, rapidement nous délaissons nos repères modernes qui permettent à notre esprit à structurer pour suivre une autre perspective qu’offrent les cycles qui nous entourent, par exemple le cycle du jour, le cycle du vent, le cycle des saisons, etc.

Le regard que nous avons alors sur les éléments qui nous entourent change. Ce qui est impermanent nous enseigne. Ce qui semble inutile et anodin prend un tout autre sens.

Par exemple, lorsque vous ramassez des brindilles, et des branches trainant au sol pour en faire une petite structure, y mettre le feu et l’alimenter régulièrement permettra de redécouvrir le rite de la métamorphose et de l’interdépendance.

Quand un feu consume les branches, une belle flamme s’élève. D’une matière végétale s’élève une énergie sans forme et sans densité. La voie de la transformation s’opère, la matière lentement se fait cendres et s’élève, entre le ciel et la terre, un nouvel élément qui se fond dans l’intangible qui nous entoure.

La métamorphose permet ce passage d’un état tangible vers un état intangible et le contraire est tout aussi vrai.

Dans cette perspective, la mort apparaît comme une métamorphose naturelle ou le cadavre devient une offrande aux éléments pour basculer dans une nouvelle incarnation et permettre à l’âme de s’élever par-delà de sa forme individuelle dans l’intangible.

En délaissant nos repères que l’esprit a créés notamment le temps, apparaît par le jeu de l’interdépendance, une nouvelle représentation du monde que nous habitons et qui nous entoure.

Une chanson de Raôul Duguay interprétée par Les Séguins – Les saisosns

Les paroles sur http://poete.raoulduguay.net/2005/11/les-saisons.html

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