Avant le silence

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Les sons vont et viennent dans l’espace, mais leur manifestation et leur extinction n’affectent en rien le silence.

Les sons sont jolis, ils sont distrayants. On peut même en arriver à croire qu’ils existent par notre présence et nous nous identifions à ceux-ci.

Notre propre nature est comme le silence occupant un bout d’espace. Revenir à soi, c’est développer cette capacité d’entendre le silence et de distinguer les sons de soi.

Rapidement, nous nous rendons compte que les pensées sont comme des sons, ils émergent, ils scintillent, ils prennent toute la place, puis ils disparaissent. Parfois, c’est cacophonique, parfois, c’est comme de la poésie douce et paisible.

Il est possible de goûter au silence à plusieurs reprises dans une journée. Il s’agit de développer cette capacité à laisser les pensées ou les sons apparaître et s’éteindre.

En cultivant cette attitude de lâcher-prise au regard de l’activité autour de soi et de l’activité mentale, progressivement, nous cessons de nous identifier au tumulte.

La quiétude apparaît lorsque nous réussissons à trouver l’état de notre propre nature avant le silence.

Une chanson de Pixies interprétée par Yoav et Emily Browning – Where Is My Mind?

Les paroles en français sur https://www.lacoccinelle.net/243063.html

COPYRIGHT – DROIT D’AUTEUR 2020 – Daniel Jean – Vous pouvez copier ce texte en indiquant la source dandanjean.wordpress.com, SVP ne pas modifier les textes et le contenu sans approbation, merci.

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