La pandémie nous a rappelé que l’improbable est à l’angle mort de nos prévisions. Le monde vit une crise sans précédent, une autre comme l’ont été auparavant la grippe espagnole, les guerres mondiales, la grande dépression de 1929 ou l’arrivée du sida.

On aurait pu croire que la transmission des savoirs entre générations nous aurait préparés à l’improbable crise et préparé à y faire face. Mais non.

Encore une fois, nous vivons une grande crise qui nous bouleverse, qui suscite des peurs importantes et des effets sur notre santé mentale. Encore une fois, nous espérons la solution providentielle, mais nous ne savons pas comment. Encore une fois, nous apprenons à nous lever, à prendre les mesures qui s’imposent et à découvrir le potentiel de créativité nous permettant de vivre autrement à la suite de l’effondrement d’un mode de vie insouciant.

L’histoire nous le démontre très bien, il y a des ruptures improbables qui se sont réalisées et il y en aura encore. C’est la réalité de l’angle mort de nos prévisions et de nos modèles statistiques. Rien n’est stable, tout change et un jour, le point de rupture rend le modèle théorique obsolète. Ceux qui voient les signes avant-coureurs ne sont pas crus, la Terre devenait de plus en plus malade, il était inévitable que l’humain le devienne aussi.

Nous devons former nos esprits à faire face aux crises pour retirer l’enseignement et les dépasser. L’aveuglement ne peut que perpétuer un rôle de victimes.

Accepter la fragilité de notre petit monde c’est reconnaître que si nous ne sommes pas en mesure de mettre en place des processus de régularisation pour baliser les excès de notre humanité, les crises feront le travail pour nous.

Une chanson de Laura Fabian – Nos cœurs à la fenêtre

Les paroles sur https://www.paroles.net/lara-fabian/paroles-nos-coeurs-a-la-fenetre

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