Il y a des promenades qui se transforment en une sorte de pèlerinage, il en est de même lors de certains voyages.

La frontière est mince entre un simple déplacement et un pèlerinage. Le chemin demeure toujours le même, mais l’expérience nous porte bien au-delà de l’endroit que foulent nos pas. C’est lorsque le chemin devient une expérience qui nous traverse, éveillant nos sens, l’esprit et le cœur que nous pouvons alors goûter à la vie par notre nature propre.

C’est sans doute l’intensité de l’expérience qui rend le pèlerin heureux, comme soulevé par cette interdépendance entre le chemin et ce qui se chemine en soi. Le monde n’a pas changé, seul son regard est transformé. Les ampoules aux pieds, les coups de soleil, ne sont plus ressenties de la même façon.

C’est cet état d’esprit qui fait en sorte que nous ne percevons plus la réalité de la même façon, que nous ne réagissons plus comme à notre habitude, que les règles, et même les lois, deviennent différentes. Je ne suis plus dans le même état d’esprit. Cette ouverture à un autre possible nous permet d’aborder le sanctuaire qui s’offre à nous.

Il peut apparaître sous différentes formes, certains arriveront devant un édifice, d’autres se rendront à un lieu sacré. À mes yeux, le plus beau sanctuaire est l’accueil de l’autre dans sa propre nature.

Une chanson de Les Séguin – L’homme du nord

Les paroles sur https://laboiteauxparoles.com/titre/83480/l-homme-du-nord

COPYRIGHT – DROIT D’AUTEUR 2021 – Daniel Jean – Vous pouvez copier ce texte en indiquant la source dandanjean.wordpress.com, SVP ne pas modifier les textes et le contenu sans approbation, merci.