Assis sur le bord de la rivière, nous pouvons faire l’expérience qu’elle porte plusieurs voix. La voix de ce qui s’élance, la voix de ce qui contourne un obstacle, la voix de ce qui danse sur soi-même.

On peut retrouver des voix similaires à écouter le vent au cœur de la forêt. La voix de ce qui caresse les branches des arbres et qui suscite un balancement de joie, la voix de ce qui émane des petits orifices qui expulsent le vent, la voix de ce qui percute de grands rochers.

Pour qui se passionne pour les voix des éléments de la nature, il lui est possible d’entendre le langage des arbres, des rivières, du vent des animaux, et même des étoiles.

Ce langage est l’écho de cette essence de vie que nous partageons et lorsque l’on se plaît écouter attentivement, nous entrons dans le mouvement d’une danse fantastique qui nous dépasse par sa magnificence.

Alors, on prend conscience que le paradis ne peut pas être un lieu, car il n’entre dans aucun instant.

Une chanson de Bob Dylan interprétée par Joan Baez – Blowin in the wind

Les paroles en français sur https://www.lacoccinelle.net/244511.html

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