Le plaisir de cuisiner, c’est d’apprendre à se passer d’une recette toute faite. Beaucoup de personnes ont appris à faire de la cuisine à partir de recette dans les livres ou sur les sites culinaires. C’est une bonne chose de suivre une recette pour faire de la bouffe, mais pour apprendre, c’est autre chose.

Les personnes qui se collent au livre de recettes vont être capable de reproduire de façon autonome que ce qu’ils se souviennent, et en général c’est très peu. Ils oublient les quantités, les étapes et les temps. Rien de dramatique.

En fait, le problème, ce ne sont pas les recettes, c’est la dépendance à une approche qui laisse peu de place à notre singularité et notre autonomie. Un humain peut oublier plus de 50 % de l’information entendu ou lu en 24 heures.

Toute recette mérite que l’on y ajoute notre touche personnelle, qu’on la fasse entrer dans notre zone de créativité par les essais et les erreurs. Et si nous n’accordons pas un jugement dramatique à nos erreurs, c’est là que nous apprenons à devenir plus autonomes. Les recettes deviennent sources d’inspiration au lieu d’une simple reproduction.

Nous devrions réfléchir toute démarche de développement de soi de la même façon. Utiliser les livres, les techniques et les approches non pas pour s’y identifier rigoureusement, mais bien au contraire pour s’en servir pour développer notre propre voie, notre approche singulière.

Apprendre à passer de la capacité à faire la recette pour sortir de sa zone de confort afin de créer sa propre recette. Il me semble que le festin de la vie serait encore mieux.

Une chanson de Véronique Sanson, Christophe Maé – Besoin de personne

Les paroles sur https://genius.com/Veronique-sanson-besoin-de-personne-lyrics

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