Le détachement est un processus naturel qu’il nous arrive d’occulter en raison de nos nombreux attachements que nous avons développés au fil des ans dans des circonstances que l’on a jugé à priori atténuantes.

Nous nous attachons parce que nous avons peur de perdre l’objet de nos plaisirs. Nous faisons en sorte que les choses se passent à notre façon, que les autres agissent comme nous le souhaitons, que notre vie se déroule comme nous l’avions rêvée. Et chaque attachement nous lie un peu plus.

Redonner de l’emprise au détachement nous permet de retrouver le souffle de notre vie. Il y a un temps pour inspirer, et prendre ce qu’il nous faut pour se réaliser, et il y a un temps pour expirer, et permettre que les changements s’opèrent.

Il faut reconnaître que le détachement demande de développer de la confiance en soi et de l’ouverture au regard des événements de la vie.

Ainsi, le détachement n’est pas un mouvement visant à s’éloigner des autres pour ne pas vivre de l’attachement. Il s’agit plutôt d’un simple processus naturel illustrant l’interdépendance que nous vivons par les actions provenant autant de soi que des autres dans un environnement impermanent.

Ce mouvement de détachement naturel n’a rien à voir avec l’indifférence, le rejet ou l’atteinte d’un résultat. C’est une disposition aussi naturelle que l’attachement et l’ouverture.

Ces deux mouvements sont d’une seule source, la vie. Un peu comme les deux rives que nous rejoignons par notre passage. Ce qui détermine l’intensité du voyage, c’est ce qui anime le passeur, notamment sur le plan de l’amour et de la paix.

Une chanson de Garou, Céline Dion – Sous le vent

Les paroles sur https://greatsong.net/paroles-sous-le-vent-garou

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