À notre arrivée au monde, personne ne nous demande d’être un enfant. On nous demande de vivre, de nous développer.

Et à chacune des grandes étapes de notre vie, nous ne sommes que l’humain vivant l’expérience.

Puis, s’insère dans notre vie une certaine relation nostalgique avec l’âge. Nous devenons préoccupés, nous nous réjouissons de moins en moins souvent, les échecs et les conflits avec les autres sont vécus avec moins d’insouciance.

C’est la période de notre vie où nous commençons à refuser que nous soyons en constant changement, nous voulons que les choses demeurent pareilles, nous commençons à concevoir notre vie par un processus de vieillissement.

Ce changement de perspective n’est pas anodin. On a fini par s’attacher à ce que l’on est, à ce que l’on a, et nous associons ces fardeaux à l’âge, quand en fait, c’est la tension de nos attaches que nous ressentons.

Heureusement, les réels élans d’amour profond que nous vivrons par la suite nous permettront de renaître à l’innocence, à l’émerveillement et à l’attention.

Il n’y a pas d’âges ingrats tant que nous ressentons de la gratitude. Chaque étape de notre vie apporte son lot d’apprentissage permettant de nous réaliser. L’humain qui ralentit son pas avance par d’autres moyens vers des voies insoupçonnées.

Le cœur bat le temps, et non l’âge.

Une chanson de Sylvain Lelièvre Je flâne en Chemin

Les paroles sur https://laboiteauxparoles.com/titre/70689/je-flane-en-chemin

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