Prajñananda

Prajnananda

Si, au prix de ma vie, je pouvais nourrir tous les affamés du monde, je le ferais. Cela ne les empêcherait pas de tomber malades.

Si, au prix de ma vie, je pouvais guérir tous les malades, je le ferais. Cela ne les empêcherait pas de mourir.

Si, au prix de ma vie, je pouvais les rendre immortels, je le ferais. Cela ne les empêcherait pas de souffrir, de se tourmenter, de se désirer, de se haïr, d’être aveugles, ignorants, de se blesser les uns les autres, de se torturer…

Que faire alors ?

Leur rendre le plus grand service : d’abord, « s’éveiller » soi-même du sommeil de l’ignorance, de l’illusion, arrêter les rêves du faux moi, connaître les choses telles qu’elles sont.

Puis, à celles et ceux qui le veulent et qui peuvent comprendre, exposer la Voie, enseigner les techniques ; les conduire vers la Libération, l’Absolu, l’extinction, la Béatitude.

Libéré, libéré, passé sur l’autre rive, fais-y passer les autres. 

Prajñananda dans Propos bouddhiques remarquables

Une pièce musicale de Eric Aron – Jati

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