Nous vivons au cœur de multitude d’organisations humaines. Que ce soit l’entité qu’est la ville ou le village, les différentes entités des services publics, des services communautaires ou des services privés. Chacune de ces entités a mis en place une structure de gouvernance, une administration et des centres de services.

Il est courant d’associer ces organisations humaines de machines. Cette perception est sûrement due en partie au fait que plus une administration est performante, plus elle a réussi à standardiser sa façon de fonctionner. Ainsi, elle a réussi à éliminer le gaspillage, les contrôles inutiles, les pertes de temps, l’arbitraire et insuffler une cadence de productivité.

C’est en cela que rejoint l’image de la machine, l’idée de contrôler une succession d’actions et de mouvements prévus selon les standards.

L’humain par nature a besoin d’imprévu et de créativité ponctuée par des actions et des mouvements singuliers. Il ne gère pas sa vie, il la vit, il l’organise au fur et à mesure.

En critiquant les administrations (du moins celle qui fonctionne bien), nous exprimons un coup de gueule qui fait du bien à l’idéal de l’humain libre, mais en même temps, c’est comme revendiquer de la non-qualité. Sans un minimum d’organisation et de gouvernance, les organisations humaines sont vouées à l’échec.

Le Nous a besoin d’organisation, de structure et de planification. Le Je a besoin d’espace et de temps pour se réaliser.

Un peu comme l’image du Yin et du Yang, il y a un petit Je en Nous, et un petit Nous en Je. Prendre sa place et réaliser sa mission dans chacun de ces espaces est une voie de passage incontournable.

Une chanson de Coeur de pirate – Ensemble

Les paroles sur https://laboiteauxparoles.com/titre/828/ensemble

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