Créer la conscience

ImAGE fleur

Plus une danseuse pratique son art, plus elle simplifie ses mouvements, éliminant le superflu pour ne conserver que l’essentiel. Puis elle affine et intègre ses mouvements, chacun s’enchaînant dans l’autre en suivant un continuel et subtil déplacement du centre de gravité. Il en est ainsi de tout grand art : il peut être très complexe par les matériaux utilisés, mais atteint la simplicité par l’intégration autour d’un centre dynamique qui lui confère unité et mouvement.

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Chez les gens qui méditent, quand la pratique commence à s’approfondir, il n’est pas inhabituel de voir apparaître de l’agitation, parfois de l’anxiété ou même beaucoup de colère. Quand la méditation s’approfondit, la tension se relâche et se transforme en émotions négatives. Dans toute tension physique et émotionnelle, il y a deux « présences-à » à l’œuvre, une sorte d’attraction-répulsion, où il y a simultanément prise et lâcher-prise.

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Être capable de se tenir dans les incertitudes, les mystères et les doutes, sans céder à l’irritation et vouloir coûte que coûte attraper un fait ou une raison.

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La métamorphose explosive de l’humanité s’accélère : nous sommes en train de changer de civilisation et ni nos structures mentales ni celles qui régissent la société ne sont prêtes pour cette mutation radicale. Il nous faut être armés culturellement pour comprendre ce qui se passe et savoir agir, voire réagir.

Albert Low dans Créer la conscience

Une pièce musicale de Paco de Lucia – La Cañada/Tangos

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