Nous découpons les frontières de l’espace que nous occupons en fonction d’un cadre juridique. Nous sommes en général citoyens d’un pays qui assure la gouvernance à l’intérieur des frontières.

Mais, tout dépend du point de vue que nous avons, la réalité du territoire est différente.

Là où nous voyons des villes comme Québec, d’autres y voient un territoire qui fut occupé par les Hurons. De même, pour l’île de New York certains y verront le territoire occupé par les Lenapes, appelés aussi Loups.

Nous avons donc un découpage de l’espace par le cadre juridique en termes de pays, et la vision de territoires traditionnels autochtones reposants sur les liens ancestraux, dont les liens de parenté, d’occupation des terres, d’utilisation des routes saisonnières qui les traversent, et de réseaux d’échanges commerciaux. Certains vous parleront d’un découpage de la Terre en fonction de la religion et d’autres en fonction de la langue.

Enfin, nous constatons que l’occupation du territoire prend un visage différent en milieu urbain par rapport aux régions à faible densité de la population et où l’activité économique est moins importante.

En marchant sur les rues de ma ville, j’ai tort de penser que tous les passants que je croise ont le même sentiment d’appartenance territoriale. Pendant que certains travaillent à développer la municipalité, d’autres travaillent à l’implantation d’une communauté religieuse, autochtone, ethnique ou linguistique. La question n’est pas de savoir qui a raison, mais de quoi parle-t-on au juste ? C’est le grand défi du vivre ensemble, apprendre à bâtir, à s’affirmer pacifiquement tout en ayant une vision inclusive et respectueuse de nos représentations du monde.

Une chanson de Tiken Jah Fakoly – Plus rien ne m’étonne

Les paroles sur https://www.lacoccinelle.net/253374.html

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