Ma cure de silence

Mont Sinaï

Lorsqu’on me demande ce que je fais « dans la vie », j’ai toujours envie de répondre : « Eh bien, pas mal de choses. Je marche, je mange, je dors, je regarde le ciel, je respire, je caresse mes chats, je médite, je chante… Et vous ? »

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Il est parfois utile de se reposer.

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Le silence aime beaucoup se déployer dans la solitude.

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Une émotion – un vide – seulement observée va apparaître et disparaître naturellement. On la laisse tranquille, on accepte son existence momentanée, et le calme apparaît.

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Le silence consenti, la fuite de l’agitation ambiante nous permettent de prendre du recul sur la situation. La même règle s’applique dans les conflits que nous pouvons rencontrer au travail, en famille ou ailleurs. Faire silence consiste, par exemple, à attendre avant de répondre à un mail désagréable, laisser passer la nuit, respirer un bon coup : autant de pratiques capables de désamorcer de nombreuses situations !

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Que de splendeurs ! Chaque mouvement est comme un poème silencieux pour mettre en valeur le moment présent. Le corps devient alors un instrument d’harmonie. Loin de se heurter aux choses, il s’y fond, il honore les objets, caresse les espaces vides et orne avec souplesse le passage du temps.

Kankyo Tannier dans Ma cure de silence : Et si on essayait le calme ?

Une pièce musicale de Michel Pépé – Le Silence de l’Âme

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