Le philosophe qui n’était pas sage

Fête Léa 3 ans (21)

Souviens-toi: le secret, c’est d’aimer. Aime ta vie sans rien désirer que tu n’aies déjà et tu goûteras la sérénité des dieux. Et si de plus tu parviens à aimer tout ce qui est autour de toi, à t’aimer toi-même et à aimer tous ceux que tu vois, alors non seulement tu goûteras la sérénité des dieux, mais aussi tu partageras leur extase.

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Ce n’est pas si simple. On ne se rend pas compte à quel point on est influencé par les images véhiculées par la société. Les visuels de femmes censées incarner la femme parfaite inondent nos magazines, nos vitrines, nos écrans, mais qui a décidé des critères ? Pas toi, pas moi… Comme toutes ces images vont dans le même sens, on les érige en vérité. Ça devient une norme, une évidence pour tout le monde. On ne se rend pas compte à quel point nos gouts sont ainsi façonnés, au point de nous leurrer nous-mêmes. On croit être libres dans nos préférences, et en fait on ne l’est pas tant que ça.

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La nature ne se révèle qu’à ceux qui prennent le temps de l’écouter.

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Les yeux toujours clos, il se mit à sourire, à sourire d’extase devant ce qui s’offrait à lui comme une révélation : faire de chaque instant une éternité est le secret de l’immortalité…

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Ses yeux étincelaient d’une lumière intense, celle de l’amour infini dont seul sont capables ceux qui ne connaissent plus la peur.

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Souviens-toi aussi de ton serment : ne jamais dire de mal de personne, critiquer, ni colporter de paroles négatives.

Laurent Gounelle dans Le philosophe qui n’était pas sage

Une pièce musicale Louis Lortie – Ludwig van Beethoven – Sonate pour piano no 8 en do mineur, op. 13, “Pathétique”

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