Je suis touché par les gens attentionnés qui regardent l’autre en prenant soin que le parfum du respect s’immisce dans la rencontre. Vous savez, ce genre de regard qui ne prend pas de haut, mais du cœur. Ce genre de regard qui est conscient que tous les humains ont leur propre vulnérabilité, démunie face à l’événement imprévu, tel qu’une grossesse, un examen, un deuil, une blessure, une rencontre, et qui fera attention pour ne pas en rajouter.

J’aime les gens attentionnés qui ne tiennent pas pour acquis l’autre, car ils savent que tout peut basculer si vite et faire en sorte que l’un ou l’autre se retrouve un jour sur un lit d’hôpital. Ils ont compris que chaque rencontre devrait faire en sorte que nous sommes au chevet de notre humanité, offrant le geste, le regard et le sourire qui expriment l’attention et la gratitude.

On reconnait ces personnes par les petits gestes visant à ne pas nuire aux autres, à les déranger, à leur imposer leurs présences. On dirait qu’ils ont développé cette capacité de se mettre à la place de l’autre. Ils ouvrent doucement la porte, ils déploient le respect dans leurs mouvements, parlent moins fort, et sourient à la vie.

En fait, ils ont de petits gestes qui ne demandent pas plus de temps ni de patience, simplement plus de conscience. Ils font ces petites choses qui donnent le sentiment intime que nous vivons avant tout dans un monde humain.

Une chanson de Pierre Lapointe – Deux par deux rassemblés

Les paroles sur https://laboiteauxparoles.com/titre/15180/deux-par-deux-rassembles

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