Il est bon de s’asseoir dehors le soir et de regarder le ciel en silence, afin de prendre conscience du cours cosmique. Il est possible de voir le mouvement ininterrompu qui entraîne l’univers.

Devant un tel spectacle, le silence n’est plus l’absence de mots ou de sons, mais cette présence intime de la Terre. Il est alors possible de devenir amoureux de la vie et de s’émerveiller du banal, de l’ordinaire, de la déception, de l’ennui, ou de la simple beauté.

L’impermanence se traduit concrètement comme l’expérience de ce monde. Celui qui apprend à se défaire de l’inutile devient agile et habite son être. Il s’éloigne de ce qui s’est passé, il ne cherche pas à se rapprocher de ce qui arrivera demain, il en fait de même avec les autres formes du désir de l’avoir qui lui sont inutiles pour être ici et maintenant.

Avec attention, il est possible de voir des étoiles filantes, pendant que la lune poursuit sa course paisible et que Mars s’élève. Rien n’est figé, tout est en mouvement dans des cycles différents. Tous ces mouvements qui inspirent les danses de la vie.

Il suffit parfois d’être au milieu de l’obscurité qui nous dépasse pour développer un regard qui éclaire nos ténèbres intérieures.

Une chanson de Hubert Mounier – Sous les étoiles

Les paroles sur https://www.topparoles.fr/parole_sous_les_etoiles_hubert_mounier_872510

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