Ouvrir nos mains

Amérindien

Bien qu’il soit judicieux de pratiquer son entraînement sur une base régulière, le plus important n’est pas tant de suivre les exercices à la lettre que de se poser des questions, de porter attention à l’expérience sans tricher. La patience nous apprend que les questions irrésolues sont riches d’enseignement.

Sur le plan de la théorie, l’entraînement est une démarche linéaire avec ses phases dans le bon ordre et ses niveaux de progressions.

Dans la réalité, nous butinons entre différentes approches, nous adoptons une démarche qui nous ressemble, nous nous défaisons de ce qui nous dérange, nous explorons des voies de passage permettant d’intégrer nos préférences et nous écarterons le reste.

Dans la réalité, notre entraînement emprunte la configuration de l’élasticité de notre corps, avec la pesanteur et la grâce qui lui est propre, dans le respect de ses limites et son histoire. Je ne serais jamais à l’image d’un autre. C’est ce qui fait que chaque démarche est unique, et que toute théorie demeure générique.

Dans la réalité, nous ne savons pas à l’avance ce qui va nous toucher et apporter un bien-être. Cela demande une dose d’apprentissage de technique, de connaissance, de laisser-faire et d’esprit d’aventure pour trouver sa propre démarche. Surtout, il faut savoir rester simple et pertinent.

Nous savons que nous sommes sur une voie intéressante lorsque des questions et des doutes surgissent. Les certitudes sont les pires dangers. L’entraînement c’est donc aussi prendre le temps de se poser, d’ouvrir ses mains, de se regarder dans les yeux, de laisser passer nos mauvaises pensées et nos prétextes… et d’avancer vers ce qui nous interpelle.

Une chanson de Jean-Jacques Goldman – Nos mains

Les paroles sur https://genius.com/Jean-jacques-goldman-nos-mains-lyrics

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