Depuis l’invention du téléphone, et encore plus avec les ZOOMS et Teams de ce monde, il est de plus en plus difficile de rester longtemps à ne rien faire.

Comment expliquer à quelqu’un qui nous contacte et qui nous demande si elle nous dérange, ce qui nécessairement suggère que nous devions faire quelque chose, qu’en fait c’était justement un moment où rien ne se passait et que c’était très bien ainsi ?

Les moyens de communication dépassent dorénavant la portée du regard et offrent des possibilités intéressantes pour certains de fuir les moments de solitude et de silence. Malheureusement, ce sont des moments riches en propositions alléchantes de grande paix et de sérénité.

Un ami m’a déjà dit un jour qu’il faut savoir accepter un peu dérangé pour prendre plaisir à « être sonnée ». Depuis, lorsque le téléphone ou l’ordinateur sonne, il m’arrive parfois de mesurer l’importance relative dans ma vie entre interrompre une réflexion évasive et répondre à l’arrivée de l’autre dans ce moment.

Souvent, lorsque je réponds à la question si je suis dérangé je réponds non, et je précise que je faisais un truc personnel, comme unique et vous ?

Vous, comment communiquez-vous ?

Une chanson de Claude Dubois – Comme un million de gens

Les paroles sur http://www.cyberus.ca/~rg/ch_d004.htm

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