Avant de cesser d’être

Après notre passage sur cette terre, nous allons la quitter sans pouvoir emporter avec nous quoi que ce soit. Imaginez tous les livres que vous avez lus, tous les disques que nous avez écoutés, tout ce que vous avez créé, toutes ces appartenances vont retourner dans l’oubli. Toutes les personnes rencontrées, les amours et les amis que vous avez cultivés ne vous seront plus présents. Tous les avoirs et les biens que vous possédez seront redistribués.

Avec une telle perspective, il serait compréhensible d’être cynique, de se laisser aller et de penser à tout envoyer foutre. Et pourtant…

Cette prise de conscience nous amène à des choix très simples.

Cesser de vivre nos passions (lecture, création, travail, relation humaine, etc.) où vivre sans compromis, sans contrepartie, sans intention d’un retour par le futur ?

Tout au cours de notre vie, nous vivons des expériences qui ne pourront pas se reproduire, notamment à un retour de voyage, un décès, un choix. Et pourtant, nous continuons à vivre, à être heureux et à nous dépasser.

La peur de mourir devrait-elle nous empêcher de manger, de nous lever, de lire, d’écrire, d’écouter de la musique, de vivre pleinement ? La nature nous apprend que la mort n’est pas une fin, mais une transformation vers une autre forme de vie. Est-ce une perspective à envisager ?

L’instant présent est la terre fertile des êtres vivants. Quand la mort m’emportera et qu’elle me dépossèdera de tout, j’en aurais plus conscience.

Alors, pourquoi cesser d’être avant la fin de notre vie ?

Une chanson de Pierre Lapointe – Deux par deux rassemblés

Les paroles sur https://laboiteauxparoles.com/titre/15180/deux-par-deux-rassembles

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