Il m’arrive souvent d’être confronté à une situation et de constater que tout n’est pas acceptable, tout ne mérite pas notre confiance. Ce n’est pas parce que quelqu’un dit quelque chose que cela est nécessairement vrai. La confiance demande de la validation, de la conscience.

De même que le comportement de lâcher-prise qui en découle, doit-on s’abandonner à tous sans avoir un minimum de mécanisme de défense ? L’acceptation de l’autre n’implique pas d’ouvrir la porte aux comportements malveillants.

Combien de faux prophètes, de gourous de faux thérapeutes et autres bonnes âmes qui recherchent notre bien demande de faire confiance, de lâcher-prise et de se soumettre à leur attention ?

La confiance en tant que qualité est une sœur du désir et il ne faut pas se laisser emporter dans des mirages qui nous éloignent de notre propre nature.

Pour qui assume sa liberté, la confiance doit s’inscrire dans un processus d’adaptation, d’attention et non d’abandon. Nous devons respecter notre propre nature, qui est en constant changement, qui doit composer avec les expériences, s’adapter, accueillir, repousser et trouver les voies de passage qui sont porteuses.

Un être qui s’assume saura veiller avec attention sur soi et ses proches. Il ne recherche pas le combat, et il évite d’instaurer les conditions pour qu’il s’installe. Il utilise l’humour pour rappeler que la légèreté de l’être est porteuse de grand pouvoir, tout comme une plume qui permet, malgré sa fragilité et sa petitesse, de grands envols.

Une chanson de Maude Audet – Perdus magnifiques

Les paroles sur https://laboiteauxparoles.com/titre/84248/perdus-magnifiques

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