Pourquoi mettre du temps à se développer ? Pourquoi apprendre constamment alors qu’il est possible de vivre sa vie simplement en se laissant porter par les événements ?

Ces questions reviennent de génération en génération. Un certain nombre de personnes accorde une grande importance à se développer, et d’autres préfèrent prendre la vie comme elle vient.

Le problème, lorsque nous décidons de ne pas acquérir de nouvelles connaissances et d’acquérir de nouveaux savoirs, c’est que nous ne comprenons pas bien ce qui se passe autour de nous. Cet état d’ignorance nous rend au fil du temps plus anxieux, car nous ne comprenons pas nécessairement ce qui nous arrive. La pandémie nous a enseigné notamment que ceux qui ne comprenaient pas ce qui se passait avaient une réelle peur. Tout pouvait arriver.

L’ignorance engendre la peur.

Lorsque des personnes ne comprennent pas vraiment ce qui se passe, et que la peur s’installe, alors il devient important de se rassurer. Pour cela, les personnes qui ont peur ne vont pas accepter la situation et les contraintes qui en découlent, ces personnes développent de l’aversion et elles sont tentées de se créer une explication qui va réduire leur anxiété. Parfois, c’est une croyance en des vertus d’objets ou de plantes qui peuvent protéger, parfois c’est d’expliquer le tout par un complot.

La peur mène à la haine.

Il est difficile de défendre une idée ou une position qui se veut une représentation de notre esprit qui ne colle pas à la réalité que vivent les gens autour de soi. Cela accentue le phénomène d’exclusion sociale, qui alimente du même coup le sentiment d’aversion et de haine. Il ne reste alors qu’à se soumettre ou à se battre, et les conditions pour faire émerger la violence sont alors présentes.

La haine conduit à la violence.

Pour faire de notre monde un espace de paix, il est de la toute première importance de développer les compétences, les connaissances et les savoirs de chaque humain, peu importe le genre, la couleur, l’ethnie ou la langue. Le savoir ultime est amour de soi et de l’autre.

Une chanson de Francis Cabrel – Il Faudra Leur Dire

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