Imaginez un immense jardin où les arbres et les plantes de toutes sortes poussent. Le vent fait parfois tomber des feuilles, des branches se détachent des arbres, des plantes se couchent au sol.

Par endroit, il y a des amoncellements qui se forment. Il y a des parties dans le jardin ou le vent a balayé la surface et cela ressemble encore à un havre de paix. Mais, lorsque l’on se tient à d’autres endroits, c’est difficile de ressentir la paix.

C’est un bon reflet de notre jardin intérieur. Les pensées et les émotions surgissent comme si un vent involontaire les faisait entrer en nous. Ces pensées et ces émotions s’imposent à nous, et nous n’en avons pas réellement voulu leur apparition.

À certains endroits du jardin, des éclaircies sont encore présentes et le calme y règne, mais, dans d’autres endroits, nous sommes submergés d’images qui n’ont pas de sens avec notre présent, on sent bien que ce sont des amoncellements qui se sont formés au fil du temps. Ce babillage de l’esprit envahit notre présent et cette petite voix semble si réelle. La pensée qui se produit n’est pas notre pensée, mais des images imposées.

Prendre conscience de ce phénomène, c’est le début d’un réaménagement intérieur. On apprend à se débarrasser de ce qui traine en nous, de ce qui produit des bruits inutiles.

L’entraînement de l’esprit, et il existe de multiples techniques, permet de se réapproprier notre capacité de penser, pour mieux fonctionner en ce monde.

Nous avons besoin d’un état intérieur capable d’accueillir les changements au quotidien, permettant de disposer de nos corps morts et de faire de la place pour les nouvelles pousses. Notre jardin intérieur façonne notre représentation du monde.

Une chanson de Secret Garden – You Raise Me Up

Les paroles en français sur https://www.lacoccinelle.net/257576-josh-groban-you-raise-me-up.html

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