De l’utilité d’être

L’un des défis les plus simples et à la fois des plus difficiles est d’apprendre à vivre au bon moment. Il est tellement facile de remettre perpétuellement les efforts que nous devons déployer pour terminer ce qui nous arrive. Il arrive que nous n’agissions pas, que l’on reporte ce qu’il faut faire, que l’on se dise que l’on aura plus de temps demain.

Certains vous diront que c’est une question d’énergie ou de paresse. J’en doute.

Lorsque nous passons notre temps à reporter la réponse aux situations que nous vivons, il faut se poser la question à savoir si nous vivons en fonction de ce que nous voulons vraiment, selon notre rythme et nos besoins.

Lorsque tout ce que nous faisons dans une journée nous oblige à engager demain, et après demain pour bien terminer les choses, c’est que nous sommes déphasés, nous ne sommes plus en train de vivre notre vie, on ne fait que gérer ses conséquences.

Peut-on revenir à un rythme plus simple, à notre propre mesure ? Faire une chose à la fois, en la débutant puis en la finissant. Accepter juste le nombre de contraintes que l’on nous impose en fonction de notre capacité, et non pas en fonction de plaire.

Apprendre à s’écouter chaque jour, c’est à petite dose développer sa capacité à s’obéir, à se respecter. Et à force de nous obéir, tout en laissant un espace sain pour les autres, nous nous réapproprions le respect.

Il s’agit d’un défi parmi les plus grands et en même temps parmi les plus simples, celui d’en arriver à être toujours maintenant, à

l’instant même où nous faisons avec conscience ce qui est utile à soi et aux autres d’être.

Une chanson de Gilles Vigneault – Les Amours Les Travaux

Les paroles sur https://laboiteauxparoles.com/titre/82601/les-amours-les-travaux

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