Il aimait marcher dans la forêt, sentir la fraicheur des sous-bois, entendre les différents oiseaux se répondre et voir courir les petits animaux pour se faire des réserves de nourriture.

Quand je l’ai connu, il avait déjà atteint un âge vénérable et les rides de son visage apportaient de la profondeur à son sourire. Pour moi, il fait partie de ces beaux humains qui ont cultivé le sens de soi et su affronter les différentes tempêtes de la vie.

Un jour que nous marchions ensemble, après un long silence il s’est tourné vers moi et a dit :

La meilleure façon pour étudier sa propre nature, c’est d’aller dans la forêt, de se poser à un endroit calme et confortable et de laisser l’expérience et la connaissance venir à soi.

L’humain n’a pas besoin de se mettre à courir pour obtenir les réponses. Pourquoi se mettre à courir vers quelque chose qui ne peut pas nous quitter ? Tout ce dont on a besoin, c’est d’apprendre à écouter, d’apprendre à laisser murir ce que la patience protège.

Prends conscience que tout humain qui se rend en forêt et qui se pose à un endroit calme et confortable, il vivra une expérience et apprendra. S’il est patient, il apprendra à percevoir et il verra tôt ou tard défiler devant ses yeux, la vie dans son entier dont il a besoin et tout ce qu’il a à savoir.

Il en sera de même si cet humain tourne le regard à l’intérieur de soi.

Une chanson de Zaz Paris — La Légende Des Colibris

Les paroles sur https://www.paroles.net/zaz/paroles-la-legende-du-colibri

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