Le temps investit dans l’attente est bien souvent une perte nette.

D’une part, il est bon de reconnaitre que l’attente entretient une certaine forme de naïveté. On attend que la bonne occasion se présente. On attend afin d’obtenir les bonnes conditions. On attend, car on ne se sent pas prêt.

En inversant la perspective, on se rend compte que nous avons la possibilité de faire vivre ce que nous désirons vraiment. Dans le domaine de l’emploi, c’est notre capacité à se mettre en mouvement qui fera la différence. Le monde de l’emploi n’a pas besoin de nous attendre. Il en est de même pour l’amitié et l’amour, c’est nous qui les faisons exister par nos pensées, nos paroles et nos actes. Il est naïf de penser que l’emploi de rêve, le grand ami et le bel amour seraient des entités propres capables de nous apporter ce qui nous manque.

À trop attendre, on s’interdit de vivre. On retarde l’avènement de ce que nous pouvons être. C’est d’ailleurs le grand enseignement de l’attente, ce n’est qu’à présent que l’on vit et qu’il est réellement nécessaire d’aimer.

D’autre part, au sens propre, si nous devons réellement nous placer dans une file d’attente, au lieu d’attendre et de ne rien faire, il y a moyen d’habiter ce temps par l’entrainement de l’esprit.

Une chanson de Grand Corps Malade & Camille Lellouche – Mais je t’aime

Les paroles sur https://greatsong.net/paroles-mais-je-taime-grand-corps-malade

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