D’une communauté à l’autre

Pour qui aime marcher, la ville nous fait découvrir des zones d’appartenances.

Un jardin clôturé et aménagé par les résidents d’une maison témoignant de leur amour d’un espace vert au cœur de la ville.

Plus loin, une belle grande terrasse avec des pergolas, des fontaines et des tables permettant de reproduire un cachet méditerranéen que les propriétaires du restaurant veulent faire vivre à leur clientèle.

Une grande façade sur trois étages d’un immeuble qui semble tout droit sortie d’un autre siècle. Un bijou d’architecture que l’on tente de préserver pour témoigner d’un savoir-faire ancien.

Une longue ruelle avec des fils électriques suspendus et des dessins d’enfants sur les murs de garages donnant une ambiance familiale à cet espace perdu dans un recoin de la ville.

C’est le genre de découverte que l’on peut faire en marchant dans la ville.

Et lorsque l’on s’aventure à la forêt, la perspective est diamétralement inversée. Nous entrons dans la communauté de la nature, où la vie végétale et animale est plus présente que la vie humaine.

Si nous prenons le temps de ressentir l’effet de cet environnement sur nous, nous pouvons percevoir l’intimité entre soi et les composantes de la forêt. Si nous y allons souvent, nous découvrons une sorte d’interdépendance qui va beaucoup plus loin qu’un soutien mutuel pour coexister. Nous entrons en relation avec une nature suscitant une sorte d’épanouissement d’ordre spirituel.

En retournant à la ville, nous retournons à la communauté des humains. Deux communautés, l’une forgée par l’imagination des humains où il semble vouloir occuper tout l’espace, et l’autre de la nature où la petitesse et la diversité donnent du sens à la vie.

Une chanson de Gilles Vigneault – La chanson démodée

Les paroles sur https://laboiteauxparoles.com/titre/82708/la-chanson-demodee

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