De l’intention

Toutes les mécaniques (classique, relativiste, quantique) sont construites sur trois paramètres seulement : un déplacement (une distance et une durée dans l’espace-temps), une résistance à ce déplacement (une masse inertielle) et un moteur pour ce déplacement (force, champ, énergie potentielle).

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Et la grande question derrière toutes celles-là est : le cosmos est-il réductible à quoique ce soit défini ? Est-ce cette éventuelle réduction qui définit la science et la scientificité et qui définit ce chemin vers la gnose, qui serait typiquement scientifique ?

Nous sommes là au cœur de l’enjeu que cherche à décrypter ce livre, au cœur de la mutation paradigmatique que nous commençons seulement à apercevoir. Les différents chapitres qui suivent tenteront d’en explorer les diverses dimensions

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D’Albert Einstein, ces quelques aphorismes qui ont ensemencé ce travail :

« La plus belle chose que nous pouvons avoir est le mystérieux. C’est la source de tout véritable art et science. Celui qui est étranger à cette émotion, qui ne peut plus s’arrêter pour s’interroger et rester captivé d’admiration, est mort à peu de chose près. Ses yeux sont fermés. »

« La chose la plus importante est de ne pas s’arrêter de s’interroger. La curiosité a sa propre raison d’exister. »

« Je suis assez artiste pour faire appel à mon imagination. L’imagination est plus importante que la Connaissance. La Connaissance est limitée. L’imagination encercle le Monde. »

Marc Halévy dans Ni hasard, ni nécessité – Physique et métaphysique de l’intention

Une pièce musicale de Alessandro Marcello – Adagio

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