La vieille pendule de la maison fait son tic-tac sans arrêt. Le tic-tac demeure, mais le temps file. Il est tantôt le jour, tantôt la nuit.

J’ai parfois l’impression que la vieille pendule est à l’image de ce qui maintient la vie. Il y a des secondes qui animent la vieille pendule et s’en retournent vers un ailleurs.

Nous sommes ces quelques secondes qui animent la vie. Nous avons au centre de notre corps notre propre tic-tac qui anime notre vie. Le cœur bat et capte l’énergie qui nous anime.

Lorsque nous regardons de plus près, ce qui est lié au battement de notre cœur est la respiration. Le souffle, ce qui entre, ce qui sort.

Nous pouvons percevoir d’autres battements autour de nous. Le ressac de la mer, les courants du vent, le jour et la nuit.

L’extinction d’un jour, d’un courant, d’une vague, d’une inspiration, d’un battement de cœur ou d’un tac n’est pas un arrêt, mais plutôt une transmission vers un autre phénomène.

La vieille pendule illustre d’une certaine façon que la vie n’est pas la fin, mais simplement un passage pour apprendre l’art d’être puis de se transformer par la mort.

Développer notre conscience nous permet de cesser de regarder notre passage dans ce monde comme si nous étions un simple mécanisme dans le rouage de la vie. Tout mécanisme doit un jour cesser, il n’y a pas de mécanismes éternels, parce qu’ils dépendront toujours de nombreux facteurs conditionnés.

Tout passeur qui cherche ce qui est impermanent au cours de son passage découvrira la conception, la conscience et l’énergie. Et c’est ce qui marquera le temps.

Une chanson de Claude Nougaro interprétée par Maurane – Le coq et le pendule

Les paroles sur https://greatsong.net/PAROLES-CLAUDE-NOUGARO,LE-COQ-ET-LA-PENDULE,13269.html

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