Plus vaste que

Le mental est comme le vent ; votre Soi, comme l’espace.

La nature du vent est de souffler ici et là, mais il a besoin d’espace pour ce faire. Vous n’êtes conscient du vent qu’à travers ses effets, que vous voyez, ressentez et entendez si quelque chose lui fait obstacle.

De la même manière, vous n’êtes conscient du mental que parce qu’il y a identité. L’espace ne se déplace pas ; il est partout présent. L’espace peut se passer du vent, mais le vent, lui, ne peut exister sans l’espace. Le vent souffle toujours dans différentes directions.

Quelqu’un peut-il déterminer dans quelle direction il ira ? Quelle que soit sa direction, il ne peut jamais se mouvoir en dehors de l’espace.

De la même façon, il ne vous sera jamais possible de vous éloigner de votre Soi. Une fois que vous le savez intimement, au point que cela devient une forme de connaissance au-delà de la pensée, vous êtes libre. Vous pouvez aller et venir comme vous le souhaitez, car vous ne sortirez jamais de votre Soi. Ce qui va et vient est éphémère par nature.

Vous êtes l’immuable au sein du mouvant, éprouvant la sensation du mouvement.

Vous êtes l’invisible au sein du visible.

Mooji dans Plus vaste que le ciel, plus grand que l’espace

Une pièce musicale de Ludovico Einaudi – Luminous

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