Nous sommes comme des êtres vivant dans une pièce immense et dont un faible halo de lumière provenant d’une ouverture au toit nous permet de voir un petit cercle autour de nous. Nous entendons des bruits, nous percevons des mouvements, nous savons qu’il y a beaucoup plus à voir que ce que nous voyons.

Notre quête ne doit pas suivre ces mouvements, elle doit tendre sur notre capacité à augmenter la source de lumière. Celui ou celle qui nous indique comment faire de la lumière, avec une lampe, une bougie ou avec un interrupteur qui permet d’éclairer une nouvelle section de la pièce, améliore grandement notre vie. Nous pouvons commencer à voir des visages, découvrir les couleurs, lire des livres.

Chaque fois que je peux voir une nouvelle personne, nous sommes deux à entrer dans la lumière.

L’entraînement de l’esprit fonctionne de la même façon, ce n’est pas l’objet ou la technique qui apporte la lumière qui compte, mais la capacité de percevoir par-delà nos prétendues limites avec clarté, avec ouverture, avec précision et un certain abandon à l’inconnu. C’est lorsque nous commençons à constater avec bienveillance que notre monde est plus vaste, plus rafraîchissant et plus fascinant que nous ne le pensions que nous prenons vraiment conscience de ce que nous sommes.

Notre représentation du monde avec les limites que nous acceptons relève ultimement de notre repli sur nous-mêmes. Celle-ci peut radicalement changer si nous entrons dans la lumière que d’autres ont allumée ou nous avons apportée.

Nous devons nous défaire de cette croyance que c’est en restant dans le halo de lumière que nous avons une perception du monde optimal. Nos limites se cachent dans le connu.

Une chanson de Playing For Change – Colors

Les paroles en français sur https://greatsong.net/traduction-colors-black-pumas

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