Tendre vers l’Unité

Quel que soit le chemin suivi, la Connaissance tend vers l’Unité, non seulement dans son unique et ultime conception mais aussi dans les grandes lignes de ses résultats généraux.

Rien n’est plus remarquable et plus suggestif que de constater à quel point la science moderne confirme, dans le domaine de la Matière, les conceptions, et même les formules auxquelles, par une méthode très différente, aboutit le Védânta – le Védânta originel, qui n’est pas celui des écoles de philosophie métaphysique, mais celui des Upanishad.

Conceptions et formules, qui à leur tour, ne révèlent bien souvent leur pleine signification, la richesse de leur contenu que lorsqu’elles sont vues à la lumière des découvertes de la science moderne. Ainsi en est-il de l’expression védântique qui décrit les choses du cosmos comme « un germe unique que l’Énergie universelle a ordonné en une multitude de formes. » (Shvetâshvatara Upanishad VI.12).

Il est particulièrement significatif que la science tende vers un monisme qui n’exclut pas la multiplicité, vers l’idée védique d’une essence unique et de ses nombreux devenirs.

Même l’accent mis sur la dualité apparente de la Matière et de la Force ne contredit pas vraiment ce monisme. Il devient évident, en effet, que la Matière dans son essence est non –existante pour les sens, et comme le Pradhâna des Sânkhya, seulement une forme conceptuelle de la substance. En fait, l’on en arrive au point où seule une distinction arbitraire de la pensée permet encore de séparer la forme de la substance, de la forme de l’énergie.

Sri Aurobindo (1872/1950) fut contemporain des expériences fondatrices de la mécanique quantique et de ses scientifiques : Henry Becquerel Max Planck, Albert Einstein, Louis de Broglie.

Shrî Aurobindo dans La Vie divine

Une pièce musicale Ganesha Kautvam: Rukmini Vijayakumar

Laisser un commentaire