Ce qui est fascinant avec le développement des marchés par notre société de consommation, c’est la multiplication des produits qui sont offerts. Là ou à une époque, il y avait 15 sortes de sauce dans une épicerie, aujourd’hui, on peut en trouver une centaine. L’offre s’est diversifiée autant dans les sections des légumes et les fruits, des produits ménagers, et je vous fais grâce de l’évolution technologique des appareils électroniques.

Vous voulez voyager, c’est fini l’époque où il fallait compter sur un choix restreint de destinations. Regardez autour de vous, il existe une diversité incroyable de nouveaux produits qui s’offrent et ne demande qu’à être bonifié par votre style de vie. On vit certainement dans une époque où il n’y a jamais eu autant de choix préfabriqués.

Est-ce mieux, est-ce pire ? Je suis, ni pour ni contre, bien au contraire ! L’esprit humain à cette capacité de créer ce qui correspond au développement de ses nouveaux besoins. La différence est dans une diminution de ce qui est fait localement et une augmentation de rêves de synthèse. On pourrait croire que le choix rend heureux. Cela est vrai jusqu’à un certain seuil. Trop c’est comme pas assez. Un éventail de choix trop grand implique d’adapter notre besoin au produit, et non l’inverse. Bizarrement, il se crée un paradoxe des alternatives, une sophistication du besoin en fonction de la réponse offerte. C’est ce qui explique que l’abondance de choix nous fige. Il faut mesurer l’adéquation entre nous et le produit, développer de notre niveau de connaissance, apprendre à gérer le risque et nos attentes de rentabilité.

J’aime être parfois subversif et tenter de me réapproprier une capacité d’agir sur mes besoins. J’aime tenter de faire par moi-même, que ce soient les repas, les boissons, la déco, la récolte, etc.  Il est toujours possible d’ajuster nos besoins à notre mesure.

 Une chanson de Jean-Jacques Goldman – Les-Choses

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