Jouchka

La vie est un vase, vous êtes l’eau. Si des fleurs se dessèchent, se flétrissent et meurent, il ne faut pas vous en prendre au vase. Vous n’étiez pas suffisamment abondant et généreux, ou vous n’étiez pas assez pur pour accueillir la beauté.

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L’amour c’est un peu comme une prière. Ça vient du plus profond et ça monte au plus haut. Tu ne sais pas exactement d’où ça vient, tu ne sais pas vraiment où ça va, mais c’est comme si l’au-delà était venu faire un tour au-dedans.

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Lorsque l’on reçoit quelque chose d’un geste fraternel, il ne faut pas regarder ce que représente ce quelque chose. Il faut considérer le précieux élan de celui qui donne. En d’autres termes, ne pas regarder dans sa main, mais regarder dans ses yeux. Là est la beauté, et ceux qui ne la voient pas ignorent que, peut-être, ils sont en train de corrompre le parfum d’une rose.

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Sais-tu ce que j’ai compris ? C’est qu’il faut toujours se comporter selon le principe de ne rien regretter plus tard.

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L’amour qui naît dans notre cœur est le fruit de milliards de secondes vécues. Une condensation. La goutte de rosée d’une aube nouvelle.

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Un regard qui s’ouvre à la beauté, c’est une fenêtre qui donne sur un autre monde. Alors ouvre tes yeux. Et surtout, exerce-les à regarder le bon côté, tu sais : le côté ensoleillé … Ouvre ta voile pour que l’Esprit puisse y souffler !

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La plénitude naît à l’instant où l’œil et l’âme s’accordent à percevoir la même chose.

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C’est la qualité d’âme qu’on met dans les petites choses de la vie qui en donne la dimension, la couleur et le goût.

François Garagnon dans Jouchka et les instants d’éternité

Une pièce musicale de Anouar Brahem – kashf

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