La pensée est à l’image d’un jeu de construction. Ses fabrications sont à l’initiative consciente ou inconsciente de l’être. La pensée n’est pas ce que nous sommes réellement, et c’est encore moins une manière d’être.

La pensée permet de déduire le concepteur, mais elle n’est pas l’incarnation active de celui-ci. Nous sommes beaucoup plus que ce que nous pensons. D’où l’intérêt d’explorer et de développer nos autres dimensions.

Les personnes qui écoutent leur intuition utilisent aussi bien leurs connaissances, leur représentation du monde, leurs sentiments et leurs rêves pour se projeter vers l’inconnu.

Si les pensées sont à l’image des gouttes d’eau, les vagues sont des mouvements issus d’une impulsion, d’une intention intuitive. Les points de contact instantané lorsque l’eau épouse une roche, un rivage ou un objet flottant s’apparentent à des états de conscience.

Tout humain passe, il est comme le courant d’un cours d’eau, il est formé de gouttelettes issues de l’invisible, fruit de rencontres et de fusions s’élançant vers une étendue qui le dépasse.

Sa vie est une aventure, une voie de passage singulière. Il n’est pas le cours d’eau, le ruisseau, le lac, la rivière, le fleuve ou l’océan, il est le courant qui passe rapidement. Si nous prenions un point d’observation fixe, nous verrions qu’à chaque instant ces cours d’eau changent constamment d’individu. Aucun de ces individus ne peut concevoir un océan et pourtant ils y sont attirés et tentent de le rejoindre.

La vie de l’individu s’écoule en franchissant des perspectives en continuel changement et le jeu de ses pensées traversées de lumière reflète son passage. Vivre chaque instant demande de la fluidité.

Une chanson de Sylvain Lelièvre – Je descends à la mer

Les paroles sur https://laboiteauxparoles.com/titre/70688/je-descends-a-la-mer

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