Du bonheur

Ce n’est pas nous qui choisissons d’être déconnecté de nous-même, c’est la source, la vie, qui a mis ce programme en place. Chez tous les êtres humains, il y a différents processus d’identification et de conditionnement qui sont à l’œuvre à travers le jeu de la dualité. On ne peut pas l’éviter.

On va donc vivre ce qui semble être un oubli de notre véritable nature, une déconnexion de nous-même, parce que le fait d’oublier notre origine, d’oublier notre connexion avec la source, avec la conscience impersonnelle, est inséré dans le programme de la vie. On se prend alors pour un individu séparé qui serait au contrôle de sa vie.

Vivre l’expérience de la séparation n’est donc pas une erreur, elle fait partie de ce qui est destiné à être vécu par chaque être humain.

Ce qui créé cette expérience de déconnexion, ce sont justement tous nos conditionnements, toutes nos croyances, qui nous font croire que nous avons une identité propre et que nous sommes au contrôle de notre existence. Il n’en est rien. Il n’y a que la vie qui fait, qui pense, qui vit.

Tant que nous croyons que ce que nous sommes, ou notre bonheur, peut être trouvé à l’extérieur de nous, dans une forme ou une expérience particulière, il y aura donc expérience de déconnexion car l’attention va constamment aller là où nous croyons que se trouve le bonheur, la complétude ou l’amour que nous cherchons.

Mais de la même façon que la vie a mis ce programme de déconnexion en place, elle a également mis en place la déprogrammation de toutes ces croyances. Un jour, on va donc tomber sur certains livres, sur des vidéos, sur des témoignages d’êtres libres qui vont remettre en question nos croyances et vont nous amener de nouvelles perspectives sur nous-même. C’est, pourrait-on dire, l’invitation de la source à l’éveil à notre véritable nature.

Robert Eymeri dans Le bonheur quoi qu’il arrive – Propos fulgurants d’Armelle Six

Une pièce musicale de Anouar Brahem – Astrakan Café

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