L’amour est comme le vent. Nous ne pouvons pas le toucher, mais il est capable d’animer tout ce qui entre en son contact. Certains parleront de lui par la douceur de la brise sur le corps, d’autres, vous parlerons des bourrasques puissantes qui heurtent et traversent le corps.

 Comment dire sans le dénaturer ?

Comment parler d’amour sans le réduire ?

Qui a raison ? Celui qui décrit les déferlements de courants d’air qui secoue tout ce qui se trouve autour de lui, donnant des allures de tempête ? Ou celui qui raconte le bouleversement intérieur qu’il peut créer et faire en sorte que malgré le calme extérieur, des torrents d’émotions et de désirs se bousculent à l’intérieur emporté par des nuées et de nuées de papillons magiques invisibles ?

L’amour n’est pas le résultat d’un coup de foudre, il est le résultat de la prise de conscience de l’effet des coups de vent.

Comment raconter le moment furtif et l’infiniment présent ?

Comment parler de ce qui nous réjouit et nous échappe, du moment de grâce que nous sommes le seul à avoir vécu ? C’est comme si la solitude éclatait de joie.

Je peux décrire en partie le mot Amour, mais je ne peux pas rendre justice au verbe aimer. Il dépasse tous les mots et toutes les actions possibles.

Je sais seulement que c’est en aimant inconditionnellement et non désespérément que nous transcendions la complexité des désirs, que nous échappons aux attentes de contrôler, et à l’envie de posséder.

Il se pourrait qu’aimer ne soit rien d’autre que laisser aller…

Une chanson de Richard Séguin interprétée par Luce Dufault – Belle ancolie

Les paroles sur https://laboiteauxparoles.com/titre/261/belle-ancolie

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